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samedi 19 avril 2025 - 15:49

Lyon, les écolos veulent des pistes cyclables… non genrées !

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Je crois qu’il est de plus en plus difficile d’aimer l’écologie portée par une bande de marioles outranciers, démagos et surtout complètement perchés et déconnectés des réalités à un point qui confine à la quasi-pathologie.

Je partage donc avec vous cet article du Figaro sur la dernière saillie des écolos de Lyon.

Métropole de Lyon : les Verts veulent créer des pistes cyclables non genrées

« En charge de la voirie et des mobilités actives pour le Grand Lyon, Fabien Bagnon veut concevoir des pistes « inclusives ».

Une provocation de plus de la part des Verts ? Lors d’un récent tweet, l’un des vice-présidents de la métropole de Lyon, dirigé par les écologistes, se félicite de la mise en place de pistes cyclables «non genrées». Fabien Bagnon, en charge de la voirie et des mobilités actives, y déclare: « C’est d’ailleurs la communauté de femmes à vélo @beyondmybike qui participe aux réunions techniques avec les équipes des #VoiesLyonnaises pour concevoir des pistes non genrées et donc inclusives. » »

Tout est ahurissant dans cette sortie.

Tout d’abord le titre du type en question en charge de la voirie (un mot qui veut dire ce qu’il veut dire et qui est compréhensible) mais aussi des « mobilités actives ». Que c’est beau et dégoulinant de culculgnangnantisme (non genré bien évidemment). Vous avez les mobilités actives, sans doute parce que nous avons par opposition des mobilités passives. Je suis persuadé qu’il se trouvera bien un commentateur zélé pour m’expliquer ce qu’est une mobilité active. Moi, je me déplace, mais je suis un homme simple. Quand je me déplace, et bien je me déplace. Quand j’ai faim je mange et quand j’ai soif je bois. Je suis un homme sans doute trop simple pour ce monde de mobilités actives avec pistes cyclables non genrées…

Alors qui aura le droit de pédaler sur une piste non-genrée ?

Y aura-t-il un code vestimentaire ?

Et puis comment se fait-il que ce soit une « communauté de femme » qui participe aux réunions techniques… une femme c’est genrée non ?

Nous sommes dans le délire le plus total, et c’est le drame de l’écologie en France, un sujet si important laissé entre les mains de gens totalement décalés.

Faire du vélo n’est pas une question de sexualité.

Mais il y a un vrai sujet.

Celui de la sécurité.

Parce de vous à moi, dans ce pays qui sombre, le problème ce sont les agressions pour un vélo, ce sont les vols de vélos et de manière plus générale la sécurité des déplacements à bicyclette.

Voilà le vrai sujet.

Avec les Khmers verts vous aurez droit de bouffer des vers de terre en boulette accompagné de quinoa à picorer comme une poule et de vous déplacer à vélos sous la pluie ou avec des pneus neige sur des pistes cyclables non-genrées dans le cadre d’une mobilité active mais… douce.

Il faut lutter systématiquement contre ces dérives y compris sémantiques, et désigner les imbécilités pour ce qu’elles sont, à savoir des imbécilités.

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin

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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

Source: insolentiaeVoir les précédentes interventions de Charles Sannat

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3 Commentaires

  1. Le triomphe de la « novlangue » !
    On invente des termes qu’on ne comprend pas.
    Eh bien c’est ça la novlangue : faire en sorte qu’on ne comprenne plus et par la même diminuer la capacité de réfléchir.

  2. Quelle horreur ! l’image qui illustre l’article est outrageusement genrée :
    le cycle schématisé au sol est un vélo d’Homme, avec la barre transversale haute, que les femmes ne peuvent enfourcher comme le ferait un coureur de 110m-haie, empêtrées qu’elles sont dans leurs robes étroites ou leurs jupes à volants.
    M’sieurs-dames les écolos de Lyon, effacez cette barre haute qui est un symbole de domination machiste !

    (OUF, pour les élections on sait pour qui ne pas voter !)

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