Plus tôt cette année, la Réserve fédérale a déclaré la guerre à l’inflation, et depuis lors, nous avons assisté à une série de hausses de taux d’intérêt à couper le souffle. Nous savions que cela aurait un impact négatif sur les marchés financiers, et nous avons déjà vu des milliers de milliards de dollars de valeur d’actions disparaître en fumée. Nous savions également que cela aurait un impact négatif sur le marché du logement, et en ce moment car les prix des logements chutent dans tout le pays. Mais les responsables de la Fed nous ont assuré que tous « ces efforts » à court terme en valait la peine, car l’inflation serait maîtrisée. Malheureusement, cela ne s’est pas produit. En effet, on apprenait jeudi que l’indice sous-jacent des prix à la consommation venait d’atteindre « le plus haut niveau depuis 1982« …
Une mesure étroitement surveillée des prix à la consommation américains a augmenté plus que prévu pour atteindre un sommet sur 40 ans en septembre, ce qui a poussé la Réserve fédérale à relever les taux d’intérêt encore plus agressivement pour éradiquer l’inflation persistante.
L’indice de base des prix à la consommation, qui exclut les aliments et l’énergie, a augmenté de 6,6% par rapport à il y a un an, le plus haut niveau depuis 1982, ont montré jeudi les données du département du Travail. Par rapport au mois précédent, l’IPC de base a grimpé de 0,6 % pour un deuxième mois.
L’IPC global a augmenté de 0,4 % le mois dernier et de 8,2 % par rapport à l’année précédente.
La Fed a tenté à plusieurs reprises de réduire l’inflation avec une stratégie de hausse des taux surdimensionnée, et cela n’a pas fonctionné pas.
Les prix continuent de grimper mois après mois.
En particulier, le prix des denrées alimentaires augmente à un rythme extrêmement alarmant…
Les prix au supermarché ont continué de monter en flèche le mois dernier, ajoutant encore plus de la pression sur les portefeuilles des acheteurs.
L’indice des aliments à domicile, un indicateur des prix des épiceries, a augmenté de 0,7 % en septembre par rapport au mois précédent et de 13 % par rapport à l’année dernière, selon de nouvelles données gouvernementales publiées jeudi.
Les responsables de la Fed nous ont assuré qu’ils avaient tout sous contrôle, mais ce n’était qu’une mascarade.
Le rapport de jeudi montre extrêmement clairement que le plan de la Fed a échoué de manière dramatique…
« Ce rapport sur l’inflation d’aujourd’hui a été un désastre absolu », a écrit Christopher S. Rupkey, économiste en chef chez « Fwdbonds », une société de recherche sur les marchés financiers. « Cela montre que quoi que fassent les responsables de la Fed, cela ne fonctionne tout simplement pas. »
Alors, la Fed va-t-elle changer de cap ?
Bien sûr que non.
Au lieu de cela, ils vont continuer sur leur lancée.
Selon « Fox Business », il est prévu qu’une autre hausse de taux de 75 points de base se reproduise en novembre…
Le rapport aura également des implications importantes pour la Réserve fédérale, qui s’est engagée dans l’une des voies de resserrement les plus rapides depuis des décennies. Les décideurs ont déjà approuvé cinq hausses de taux consécutives, dont trois augmentations consécutives de 75 points de base, et n’ont montré aucun signe de ralentissement.
Par suite du rapport sur l’inflation de septembre plus chaud que prévu, la banque centrale devrait approuver une quatrième augmentation consécutive de 75 points de base lors de la prochaine réunion des décideurs début novembre.
Comme je l’avais anticipé il y a plusieurs mois, ces hausses de taux ne résoudront pas la crise de l’inflation.
Mais ils tueront absolument le marché du logement.
Cette semaine, les taux hypothécaires ont bondi de près de 7 %…
Les taux hypothécaires moyens à long terme aux États-Unis ont atteint leur plus haut niveau en plus de 20 ans cette semaine et devraient encore grimper, car la Réserve fédérale a pratiquement promis de nouvelles augmentations de taux dans sa bataille pour juguler l’inflation persistante.
L’acheteur d’hypothèques Freddie Mac a rapporté jeudi que le taux directeur moyen sur 30 ans avait grimpé à 6,92 % contre 6,66 % la semaine dernière. Certains prêteurs offrent même maintenant des taux supérieurs à 7 %.
L’année dernière à cette époque, le taux était de 3,05 %.
Si la Réserve fédérale continue d’augmenter les taux, cela ne fera que pousser les taux hypothécaires de plus en plus haut.
Et cela fera inévitablement baisser les prix des maisons beaucoup plus bas.
En fait, les prix des maisons commencent déjà à baisser partout aux États-Unis…
Une chute des prix des maisons sur les marchés du logement populaires de la Sun Belt et d’autres régions pourrait entraîner des aubaines relatives pour les acheteurs de maisons avisés, selon les données du marché publiées lundi.
Le prix médian des annonces immobilières a chuté de plus de 10 % à Austin, au Texas, depuis juin, selon une analyse menée par « Realtor.com ». Cela a marqué la plus forte baisse de toutes les villes des États-Unis au cours de cette période.
Si vous êtes un propriétaire potentiel qui a été chassé du marché par la hausse des taux hypothécaires, vous pouvez essayer de louer un logement en attendant que les prix des maisons baissent.
Mais grâce à une inflation galopante, les loyers montent en flèche dans bon nombre de nos plus grandes villes…
Les derniers chiffres ont été publiés dans le rapport de septembre de « Realtor.com » et ont montré que le loyer médian dans l’ensemble du pays a augmenté de 7,8% le mois dernier et est resté 25% supérieur aux loyers d’avant la pandémie.
Les 10 villes ayant enregistré les augmentations de loyer médianes les plus élevées le mois dernier étaient Chicago à 23,9 %, Boston à 19,9 %, New York à 18,2 %, Providence à 16,7 %, Oklahoma City à 13,8 %, Miami à 13,2 %, Kansas City à 11,2 %. San Jose avec 10,7 %, Cleveland avec 9,8 % et Hartford avec 9,6 %.
Je me souviens encore du temps où je pouvais louer un bel appartement pour 300 dollars par mois.
Malheureusement, ces jours sont révolus depuis longtemps. En fait, un couple à New York a récemment décidé de quitter définitivement la ville lorsque le loyer de leur appartement d’une chambre est passé de 5 000 $ à 7 000 $ par mois…
En mai dernier, Charlotte, 31 ans, et son mari ont quitté leur appartement d’une chambre sur Christopher Street après avoir appris que le loyer allait probablement monter en flèche de 5 000 $ par mois à 7 000 $. Le couple adorait vivre dans le West Village, mais l’accession à la propriété était hors de portée, même avec son travail dans la finance et lui dans la technologie.
Ils travaillaient tous les deux à domicile, ils pouvaient donc vivre n’importe où. Il était temps, décidèrent-ils, de quitter New York.
Pouvez-vous imaginer payer 7 000 $ par mois pour un appartement d’une chambre ?
C’est complètement fou !
Malheureusement, tout notre système devient fou à ce stade.
Le grand effondrement économique dont j’avais averti mes lecteurs depuis si longtemps a commencé, et les mois à venir vont être absolument atroces.
Les responsables de la Fed feront tout leur possible pour réparer le gâchis géant qu’ils ont créé, mais cela ne fonctionnera pas.
Ils ont perdu le contrôle et tout le monde peut le voir désormais !
Source: theeconomiccollapseblog
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C’est comme l’URSS, c’est comme l’UE : ça ne marche pas parce qu’on en a pas mis assez : remontons encore les taux jusqu’à ce que ça finisse par marcher !