Pas beaux les taux, dit Macron qui ne veut plus les voir monter !

Ca y est !

Notre phare élyséen, notre Mozart de la finance commence à se rendre compte que comme le chantait Alain Souchon en disant « pas beau l’avion », qu’ils sont « pas beaux les taux ».

Ne pas « briser la demande » : l’inquiétude d’Emmanuel Macron face à la hausse des taux de la BCE !

Voilà le titre de cet article de la très officielle AFP.

« Alors que la Banque centrale européenne pourrait relever une nouvelle fois ses taux, fin octobre, de 75 points de base, le président français a, lui, appelé à ne pas « briser la demande » au sein de la zone euro pour contenir l’inflation puisque l’économie européenne « n’est pas en surchauffe ».

Pour le président français, « Il faut faire très attention » car pour lui l’économie européenne n’est « pas en surchauffe » et il ne faut pas « briser la demande » pour contenir l’inflation, car cette dernière « a d’abord été importée de l’extérieur, elle n’est pas liée à une demande trop forte », souligne-t-il. La flambée des prix depuis plusieurs mois s’explique, en effet, majoritairement par la hausse croissante des tarifs de l’énergie liée à la guerre en Ukraine. En septembre, les prix de l’énergie connaissent, de nouveau, la hausse annuelle la plus élevée, à 40,8 % en septembre, après 38,6 % en août.

Vas-y Manu c’est bon !

Tu y es presque mon Manu, voilà, tu as compris que l’inflation c’était l’énergie.

Bravo mon garçon.

Alors maintenant que tu as compris que l’inflation était poussée par les prix de l’énergie, et que monter les taux n’allait servir à rien, quelle est l’étape d’après élève Manu ?

Allez, un petit effort.

Il faut…

Il faut faire quoi mon petit Manu ?

Oui, bravo, il faut un bouclier tarifaire pour les entreprises et zou… finie l’inflation et plus besoin de monter les taux, car on sait tous que « pas beaux les taux ».

Il est gentil notre président ! Il est tellement gentil, qu’il ne veut pas se facher avec la grosse Allemagne et sa grosse industrie de la Ruhr qui est un peu en panne ces derniers temps.

Manu c’est un sentimental, il ne veut pas risquer de briser l’amour au sein du couple franco-allemand.

Alors, nous, en bas, il va falloir qu’on attende que Manu se fasse foutre dehors non pas par Brigitte, mais par Olaf et que Olaf lui mette une grosse baffe diplomatique pour qu’il comprenne qu’il n’y a pas de couple franco-allemand.

Il n’y a plus qu’une Allemagne dominatrice et ambitieuse et une France affaiblie.

Allez Manu. Debout et sors nous vite du piège dans lequel nous sommes avec ce mécanisme européen de fixation des prix de l’électricité que l’Allemagne utilise contre nous.

Tu le sais Manu. Il n’y a pas le choix, et nous serons obligés de le faire, sinon, nous sommes tous morts dans 6 mois.

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin

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Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat

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