En réponse aux questions qu’il a reçues lors d’une conférence de presse lundi sur la nouvelle union forte entre Xi Jinping et Vladimir Poutine qui cimentent ainsi une « nouvelle ère » grâce à un partenariat stratégique entre la Chine et la Russie, John Kirby du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a répété pas moins de sept affirmations selon lesquelles les États-Unis sont et resteront les « leaders » du monde.
Voici des extraits de ses commentaires :
• « Les deux pays se sont rapprochés. Mais ce sont deux pays qui s’irritent et se hérissent contre leadership américain dans le monde . »
• « Et dans le cas de la Chine en particulier, ils aimeraient certainement défier le leadership américain dans le monde. ”
• « Mais ce ne sont pas deux pays qui ont, vous savez, une expérience de plusieurs décennies ou qui travailler ensemble et qui ont une confiance totale en l’autre. C’est une alliance toute récente basée sur le leadership croissant de l’Amérique dans le monde.
• « Peter, ce sont deux pays qui s’irritent depuis longtemps, comme je l’ai dit à Jeff, depuis longtemps contre le leadership américain dans le monde et le réseau d’alliances et de partenariats que nous avons. »
• « Et nous travaillons sur ces relations une à la fois, car chaque pays du continent est différent, a des besoins différents et des attentes différentes vis-à-vis des dirigeants américains . »
• « C’est le pouvoir du leadership de convocation américain. Et vous ne voyez pas cette puissance de la Russie ou de la Chine. »
• « Mais l’une des raisons pour lesquelles vous voyez ce resserrement des relations est qu’ils reconnaissent qu’ils n’ont pas cette base solide de soutien international pour ce qu’ils essaient de faire, qui est essentiellement de défier le leadership américain dans le monde. »
John Kirby really wants everyone to know that America is in charge of the world. This is from one single press conference. pic.twitter.com/HeE9uGEwrW
— Caitlin Johnstone (@caitoz) March 21, 2023
L’effet de vérité illusoire est un biais cognitif qui amène les gens à confondre quelque chose qu’ils ont entendu à plusieurs reprises avec un fait établi, car la façon dont le cerveau humain reçoit et interprète l’information a tendance à faire peu ou pas de distinction entre la répétition et la vérité. Les propagandistes et les gestionnaires d’empire profitent souvent de ce problème dans notre monde médiatique, ce qui se produit lorsque vous les voyez répéter encore et encore des phrases clés qu’ils veulent que les gens croient.
Nous avons vu une autre répétition de cette ligne récemment lors d’une conférence en ligne organisée par la Chambre de commerce des États-Unis, dans laquelle l’ambassadeur des États-Unis en Chine a affirmé que Pékin devait accepter les États-Unis comme le « leader » de la région que la Chine occupe.
Les dirigeants de l’empire américain deviennent bien sûr très affirmatifs quant au récit selon lequel ils sont le « leader » du monde parce que ce « leadership » autoproclamé est contesté par la Chine et les nations qui la soutiennent avec une ouverture croissante comme la Russie. La plupart des grands reportages internationaux de notre époque sont directement ou indirectement liés à cette dynamique, dans laquelle les États-Unis luttent pour assurer une domination planétaire unipolaire en contrecarrant la montée en puissance de la Chine et en sapant ses partenaires.
Le message qu’ils diffusent est : « C’est notre monde. Nous sommes responsables. Quiconque prétend le contraire est bizarre et anormal, et doit être combattu.
Pourquoi disent-ils que les États-Unis sont le « leader » du monde au lieu de son « dirigeant », de toute façon ? Je ne suis pas clair sur la différence telle qu’elle est appliquée dans la pratique. Est-ce censé nous donner l’impression que les États-Unis gouvernent le monde par un vote démocratique ? Que c’est quelque chose auquel le reste du monde a consenti ? Parce que je ne me souviens absolument pas d’avoir voté pour ça, et nous avons tous vu ce qui arrive aux gouvernements qui ne se conforment pas au « leadership » américain.
US Ambassador To China: "We're The Leader" Of The Indo-Pacific
The way US empire managers talk about "leading" ostensibly sovereign states with ostensibly independent governments shows you they really do think they own the world.https://t.co/obSehF6xZ1
— Caitlin Johnstone (@caitoz) March 2, 2023
Je ne fais pas partie de ceux qui croient qu’un monde multipolaire sera une chose merveilleuse, je reconnais juste qu’il bat l’enfer hors de l’alternative, celle d’être de plus en plus téméraire au bord du gouffre nucléaire pour maintenir le contrôle mondial. Les États-Unis sont au pouvoir depuis assez longtemps pour qu’il soit clair que l’ordre mondial qu’ils dominent ne peut être maintenu que par une violence et une agression incessante, de plus en plus de cette violence et de cette agression étant dirigées contre les grandes puissances nucléaires. Les faits sont connus et l’affaire est close : l’hégémonie unipolaire américaine n’est pas durable.
Le problème est que l’empire américain lui-même ne le sait pas. Cette trajectoire horrible que nous suivons vers une guerre mondiale à l’ère atomique est le résultat de la doctrine de l’empire selon laquelle il doit maintenir un contrôle unipolaire à tout prix, s’effondrant dans la montée d’un ordre mondial multipolaire.
Ceci n’est pas nécessaire. Il n’y a aucune raison valable pour laquelle les États-Unis doivent rester en charge du monde et ne peuvent pas simplement laisser différentes personnes dans différentes régions régler leurs propres affaires comme ils l’ont toujours fait auparavant. Il n’y a aucune raison valable pour que les gouvernements brandissent des armes d’Armageddon les uns contre les autres au lieu de collaborer pacifiquement dans l’intérêt de toute l’humanité. Nous sommes poussés vers le désastre pour préserver « le leadership américain dans le monde », et pour ma part, je n’y consens pas.
Source: zerohedge
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LEADERS DU MONDE, hahaha, quelle blague les US et l occident en général sont des états faillis,
le désir de vengeance des états opprimés durant des décennies est grand, une fois la bête affaiblie,
le retour de bâtons sera terrible….