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mardi 22 avril 2025 - 07:43

Le président du fonds de garantie des dépôts (FGDR) évoque les cryptomonnaies

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J’adore le titre de cet article. « Cette mauvaise nouvelle pour les détenteurs de cryptomonnaies »

Hahaha, il est assez cocasse.

On peut faire beaucoup de reproches entre guillemets aux cryptophiles, comme par exemple le fait qu’ils font peut-être trop confiance à la technologie, ou encore qu’ils veulent croire que les autorités les laisseront jouer à « et si la monnaie était libre » alors qu’il y a peu de chance que cela dure vraiment, mais on ne peut certainement pas leur reprocher de demander des « garanties » à l’Etat, vu que pour le coup ils sont cohérents et justement veulent une monnaie sans Etat (ce qui serait absolument économiquement révolutionnaire).

Et voilà ce que l’on nous « apprend » !

« En France, le fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR) indemnise les clients lorsque la faillite d’un établissement financier ne peut plus être évitée. Or, le Président du directoire du FDGR a récemment déclaré que les cryptomonnaies ne peuvent pas bénéficier de cette protection. »

« Dans une interview récente accordée à BFM, le Président du FGDR, Thierry Dissaux, explique pourquoi les crypto-monnaies ne peuvent pas être couvertes par le FGDR.

Le fonds de garantie couvre les dépôts et les titres financiers détenus chez un PSI agréé par l’ACPR, quelle que soit la devise officielle d’un État dans laquelle ils sont libellés. Deux raisons expliquent donc l’exclusion de ces crypto-actifs de la couverture du FGDR. Tout d’abord, ces crypto-actifs ne sont pas des titres financiers et « sur le plan juridique, une cryptomonnaie n’est pas une monnaie : elle ne dépend d’aucune banque centrale, dans aucun pays, et ne peut donc constituer une valeur de réserve » explique-t-il. Ensuite, les cryptomonnaies sont proposées par des plateformes dites PSAN (prestataires de services sur actifs numériques), qui ne disposent souvent pas de l’agrément PSI et n’adhèrent donc pas au fonds de garantie.

En cas de faillite d’une plateforme de cryptomonnaies, les clients ne peuvent donc pas bénéficier de la couverture du FGDR et être indemnisés. »

Hahahaha.

J’espère surtout pour Thierry Dissaux, que son FGDR n’aura jamais à intervenir pour une grosse banque française, car sinon, il risque de se sentir fort démuni une fois la bise venue et dans un tel cas, seuls les détenteurs d’or, d’actions (qui restent des actifs tangibles) et soyons fous, de crypto-monnaies pourraient éviter la ruine.

J’ai donc trouvé cet article assez cocasse mais très révélateur de ce qu’il se passe pour les cryptos.

Progressivement, les autorités resserrent l’étau sur les cryptomonnaies et finiront par les tuer pour faire émerger les CBDC, les monnaies digitales « officielles ».

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin

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Source: insolentiaeVoir les précédentes interventions de Charles Sannat

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