Le graphique ci-dessous est particulièrement « effrayant » économiquement parlant !
Il montre le niveau des pertes non réalisées sur les portefeuilles de titres détenus jusqu’à l’échéance et disponibles à la vente.
En comptabilité de chez nous ce sont les « pertes latentes ».
Une perte latente est une perte résultante de la diminution de la valeur d’un actif détenu par une entreprise (ici des banques) par rapport à son prix d’achat d’origine. On ne considérera cette perte comme réalisée que lorsque l’actif sera sorti du patrimoine de l’entreprise par cession ou échange avec un tiers. Dit autrement c’est un peu l’adage « pas vendu pas perdu »… mais il faut quand même comptabiliser la perte « potentielle ».
Et justement côté pertes potentielles, il y en a un paquet dans les bilans des banques américaines.
Le total des pertes non réalisées, qui s’élève à 516,5 milliards de dollars, est supérieur de 38,9 milliards de dollars à celui du trimestre précédent. L’augmentation des pertes non réalisées sur les titres adossés à des créances hypothécaires résidentielles est à l’origine de cette hausse, car les taux hypothécaires ont augmenté au premier trimestre, ce qui a exercé une pression à la baisse sur les prix de ces investissements.
Charles SANNAT
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Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat