Plongé dans un conflit majeur, Israël voit son économie bousculée. La secousse initiale a été financière, mais la rupture ne viendra pas de là. Le principal indice boursier a peut-être décroché après les attentats du 7 octobre mais il s’est rapidement redressé, atteignant même un niveau record. Le taux de change du shekel a suivi le même type de trajectoire : tombé face au dollar à son plus bas niveau depuis 14 ans, il s’est repris et surpasse son niveau d’avant le début des hostilités. Malgré le renchérissement des produits frais (qui attise le mécontentement de la population), l’impact de la guerre sur l’inflation reste modéré à ce stade. Elle est descendue sous 3% et se situe dans la cible fixée par la Banque d’Israël ce qui l’a conduit à réduire son principal taux directeur en début d’année.
Du côté des Palestiniens, il n’y a évidemment plus d’économie du tout à Gaza, où les habitants sont passés en mode survie. Du coté de la Cisjordanie, si les destructions ne sont pas comparables avec ce qu’il se passe à Gaza, tous les Palestiniens qui travaillaient en Israël sont privés de leur accès au travail et donc de revenus.
Charles SANNAT
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Source: insolentiae – Voir les précédentes interventions de Charles Sannat