Face à la motion de censure, le gouvernement et le parti Renaissance agitent le spectre d’une hausse d’impôts, cherchant à faire peur aux citoyens. Une stratégie discutable, quand on sait qu’ils ont eux-mêmes laissé la dette publique exploser de 1 000 milliards d’euros depuis 2017.
Ce montant astronomique, c’est autant de charges qui pèseront tôt ou tard sur les contribuables. En clair : que la motion de censure passe ou non, ces hausses d’impôts semblent déjà inévitables. Dans ce contexte, il est difficile de ne pas voir une contradiction flagrante dans les discours alarmistes du gouvernement.
Comme le résume ce tweet:
Le gouvernement et Renaissance agitent la menace d'une hausse d'impôts si une motion de censure passe. Mais depuis 2017, ils ont creusé la #dette de 1 000 milliards €. Qui paiera cette note, sinon les contribuables ? L’hôpital qui se moque de la charité ! #MotionDeCensure pic.twitter.com/52oWObsxiQ
— BusinessBourse (@BusinessBourse) December 3, 2024
Cette situation met en lumière un double discours qui interroge : qui assume réellement les conséquences des politiques menées depuis sept ans ?