Philippe Béchade, rédacteur en chef du site La bourse au quotidien, de la Chronique Agora et Président des Econoclastes, présente l’actualité boursière du Mercredi 30 Novembre 2016 dans la séance vidéo du jour intitulée: « Amis italiens, votez ce que vous voulez »
L’Italie va quitter la zone euro, prédit Joseph Stiglitz
Jacques Sapir: Si on ajoute l’élection autrichienne au référendum italien, il va y avoir un nouvel avis de tempête en Europe
Philippe Béchade a parfaitement raison et ce depuis des années. Les indices ne grimpent pas du fait de l’arrivée de Donald Trump et d’une embellie soudaine dans l’économie. Malheureusement, la situation économique aux Etats-Unis n’arrête pas de se détériorer comme vous pourrez le constater ci-dessous. Alors remonter les taux dans de telles conditions et avec un monde endetté comme jamais il ne l’a été de toute l’histoire serait suicidaire.
Dessous, l’état de santé plus que chancelant de l’économie américaine
- Plus de 102 millions d’américains sont sans emploi
- Les laissés-pour-compte de l’économie Américaine… sont des millions.
- Etats-unis: Pauvreté: de plus en plus d’adolescents se prostituent pour se nourrir
- Croulant sous les dettes, près de 20% des jeunes adultes américains vivent chez leurs parents ou grands-parents
- Sachez que dans 20 % des familles américaines, plus personne ne travaille…
- Etats-Unis: Remake des années 30 ? … Le pourcentage d’hommes sans emploi est identique à celui de la grande dépression
- Etats-Unis: Les villages de tentes pour sans-abri poussent comme des champignons. La pauvreté est en Inflation vertigineuse
- Toujours plus d’emplois délocalisés en dehors des USA… Ford transfère sa production de petites voitures au Mexique
- 47% des américains ne peuvent même plus sortir 400 dollars pour couvrir un simple imprévu
- 33% des Américains n’arrivent même plus à subvenir à leurs besoins élémentaires
- certains Etats américains font déjà face à un très profond ralentissement économique
- Comme prévu, l’Obamacare est en train de tuer la classe moyenne américaine
- Etats-Unis: le taux d’accession à la propriété vient d’atteindre son plus faible niveau jamais enregistré
- Les échanges commerciaux, internes aux USA, sont à leur plus bas depuis 6 ans.
Source: labourseauquotidien – Voir les précédentes interventions de Philippe Béchade
[AMAZONPRODUCTS asin= »2914569661,2865532321,2914569823,2297004788,2915401233″ partner_id= »busbb-21″ locale= »fr »]
» le sauvetage des banques insolvables est quasiment impossible »
Pas quasiment impossible mais totalement impossibles car si la BCE faisait ça, on verrais immédiatement toutes les banques de la zone Euro exiger que la BCE les » sauvent » également ce qui entrainerait une telle impression monétaire que l’Euro sera retrouverais sans doute avec une hyperinflation et nous nous retrouverions avec une brouette pour trimballer nos Euros.
Je te l’ai déja dit mais la propagande de ton site ne viendra à convaincre personne, » trop de mélange religieux avec des faits réel, aucune mention légale, on ne sait pas qui poste et dans quel but «
Oui et non.
Oui les marchés anticipe le non pour les italiens tout comme il prévoit la montée de l’extrême droite en Autriche mais non cela ne changera pas rien.
Car la forte montée du populisme & extrême droite va encourager les investisseurs extérieurs à modérer fortement ou très fortement les investissements et la majorité des pays de la zone euro ne peuvent pas permettre de perdre cela hormis peut être l’Allemagne.
Croissance nulle, inflation nulle et l’échelle de temps ne prévoit pas d’amélioration mais bel et bien une détérioration de la conjoncture, ce qui va rendre la chose encore plus dur à diriger pour l’Europe.
Dans le même temps la BCE fait fasse à un gros problème qu’elle ne peut ignorer c’est l’Allemagne pour 2 raisons :
1- Les Allemands ne veulent pas d’une politique acomodante plus longtemps et exige de la rigueur budgétaire, sans compter qu’il est vital pour ce pays d’avoir un Euro fort !
2- La Deutsch Banque car même si elle fait peu parler d’elle depuis quelque temps, elle est toujours coincé avec son manque de fond propre et la fameuse amende au USA mais surtout son portefeuille de produits dérivé ne fond pas et la grande majorité des produits dérivé sont extrêmement sensible à la montée des taux obligataire.
Donc au final nous avons une situation ultra-explosive avec une majorité de Chefs d’Etat qui aurait plus leurs place comme couturière et un dirigeant Européen qui est un lèche cul des Américains, le tout fait que quasiment personnes n’est en mesure de sortir un » Glass-Steagall Act » sur le monde bancaire quand c’est la première des choses à faire suivit obligatoirement d’une réforme profonde des nations dans leur manière de gérer l’emploi et la fiscalité entreprise & classe moyenne
Sur Zerohedge Tyler Durden souligne que« La plupart des sondeurs ont assuré que le « non » est le résultat le plus probable, […] les banquiers craignent une période d’incertitude prolongée suite au referendum si Renzi devait démissionner ce qui entraînerait la nomination d’un gouvernement technocratique. Le manque de visibilité accentuera la nervosité du marché concernant les banques italiennes.
Depuis 2011, le plus gros problème de l’Italie (et des banques Européennes) est la part démesurée des créances douteuses, detenues par les banques italiennes : 360 milliards € de prêts douteux par rapport aux 225 milliards € de capitaux propres.
Le problème est que le sauvetage des banques insolvables est quasiment impossible en raison des craintes dût à l’ampleur du problème des actifs toxiques.
Pour Lorenzo Codogno, ancien économiste en chef du Trésor italien et fondateur de Macro LC, sa plus «grande préoccupation» suite au référendum est son impact sur « le secteur bancaire et les implications que cela entraînerait pour la stabilité financière du pays » en cas de victoire du «non».
Les Banquiers et hauts fonctionnaires ont déclaré que le pire scénario serait l’échec d’une recapitalisation de Monte Paschi et de sa restructuration des créances douteuses exigées par les organismes de réglementation ce qui serait un échec de plus et un manque de confiance patent dans le système bancaire italien et mettre en péril une solution de sauvetage des marchés pour les banques en difficultés.
Certains craignent la contagion suite à une serie de faillites de petites banques qui pourrait menacer l’augmentation de capital de 13 milliards € d’UniCredit, première banque italienne par ses actifs, prévue pour le début 2017. Si les plans de sauvetages échouent, « toutes les théories sont possibles », y compris « une faillite en chaîne des huit banques… »
http://www.apocalypseannoncée.fr