Les seuls autres moments de l’histoire où l’on a connu des ratios cours/bénéfices aussi élevés sur les actions, cela s’est toujours terminé par un énorme krach boursier.
Connaîtrons-nous une issue différente cette fois-ci ? Nous verrons bien, mais voilà sans doute à quoi ressemble un marché au bord de l’effondrement. La bulle boursière actuelle n’est due qu’au soutien sans précédent des banques centrales, mais aujourd’hui, elles font machine arrière à l’unisson. Parallèlement, l’économie réelle continue de connaître des difficultés. L’Amérique n’a jamais connu une période aussi longue sans avoir vu son Pib croître annuellement une seule fois de 3% ou plus, et beaucoup pensent que la prochaine récession n’a jamais été aussi proche. Les actions ne pourront pas rester éternellement autant déconnectées de l’économie réelle, et lorsque cette bulle boursière finira par éclater, les conséquences seront alors sans précédent.
Si vous pensez que les marchés actions peuvent se maintenir indéfiniment à de tels niveaux de survalorisation, alors il y a quelque chose que je souhaiterais que vous preniez en compte. Dans l’histoire, à chaque fois où le rendement sur actions corrigé des variations cycliques a atteint un plus faible niveau, ça s’est toujours ensuite traduit par un énorme krach boursier…
L’économiste Robert Shiller, prix Nobel d’économie en 2013 et professeur à l’Université de Yale (Etats-Unis), connu pour ses travaux de recherche sur la valorisation des actions, a développé un indicateur, le CAPE (cyclically adjusted price to earnings), dit aussi PER de Shiller, qui correspond à la capitalisation boursière rapportée aux bénéfices, ajustés de l’impact du cycle économique. Cet indicateur permet de savoir si les actions sont susceptibles d’être surévaluées ou sous-évaluées. On peut aussi se servir du rapport inverse à savoir le bénéfice/cours corrigé des variations conjoncturelles qui permet de mesurer la prime de risque. Lorsque l’on utilise cette méthode, on constate que le rendement corrigé des variations conjoncturelles sur les marchés américains est aujourd’hui à 3,4%, ce qui est extrêmement faible. Les seules autres moments de l’histoire où cette mesure a été plus faible, c’était en 1929 et entre 1997 et 2001, au cours des deux plus grandes bulles boursières depuis 1880. Nous savons aujourd’hui ce qui s’est passé par la suite. Est-ce que se sera différent cette fois-ci ?
Depuis que le marché actions a atteint son point bas au début de l’année 2009, le S&P 500 a connu une période de hausse historique. Si ce rallye haussier avait été corrélée à une économie en forte reprise, alors ce serait cohérent, mais la vérité, c’est que l’économie américaine n’a pas connu une seule année de croissance de 3% ou plus depuis le milieu de l’administration Bush. Au lieu de cela, cette gigantesque bulle boursière a été quasiment alimentée par le soutien sans précédent des banques centrales, et aujourd’hui ce soutien est en train d’être considérablement réduit.
Et les gars de Wall Street savent pertinemment comment tout ça va se terminer. Par exemple, Joe Zidle dit que ce marché haussier est maintenant entré dans « sa neuvième année »…
Joe Zidle, chargé de la stratégie chez Richard Bernstein, fait valoir que ce marché haussier est entré dans sa neuvième année.
« Il s’agit d’un environnement de fin de cycle », a récemment déclaré Joe Zidle dans l’émission « Futures Now » sur CNBC .
« En termes de durée, c’est variable. Cette 9ème année pourrait être plus longue ou plus courte. Il n’y a pas de règle », a déclaré le stratège.
Cette bulle a duré beaucoup plus longtemps qu’elle ne l’aurait jamais dû, et tout le monde comprend que l’heure de vérité approche.
En fait, un peu plus tôt aujourd’hui, je suis tombé sur un article du site zerohedge qui a relayé le propos absolument remarquable d’Eric Peters…
« Nous investissons comme si 1987 allait arriver demain, car c’est ce qui va se passer », a déclaré le directeur de One River Asset Management. « Mais nous devons rester acheteurs, sinon nous allons nous retirer des affaires », a-t-il expliqué, en ayant la pression de performer. « Nous construisons donc des trades d’options qui sont de simples paris. » Ceux ci promettent des gains si les marchés montent, et des pertes si les marchés baissent. Ni plus ni moins.
« Ce que vous ne voulez pas détenir, c’est un portefeuille avec des pertes qui enflent en fonction d’une sévère chute de marché. » C’est ce que la plupart des gens détiennent aujourd’hui. « En fin de cycle haussier, vous faites plein de petits paris. Beaucoup de petits gains, avant la grande perte. »
« Sommes-nous au début ou à la fin de cette phase de je ne sais pas ce que j’achète ? »… « Personne ne le sait. Mais il est clair qu’on est en plein dedans. »
« Lorsque leurs swaps complexes chuteront de 40%, et que les brokers lanceront un appel de marge plus important, les investisseurs crieront alors « Ce n’est pas possible ! Mais tout est possible. » Les principaux brokers leur raccrocheront au nez et couperont leurs positions.
Si vous ne vous en souvenez plus, sachez qu’en 1987, nous avions assisté à la plus grande chute boursière sur une journée de toute l’histoire du marché américain.
Lorsque cette situation va se reproduire, des millions et des millions d’Américains se feront une nouvelle fois avoir par surprise, alors que la plupart des initiés savent pertinemment qu’à un moment donné, le couperet finira par tomber.
David Stockman: « Tous les sept à huit ans, il y a une correction des marchés de l’ordre de 40 à 70% » E.V Greyerz: « Je m’attends à une chute du marché boursier d’au moins 90%, comme après 1929 »
Observez plus particulièrement le cours des actions. Le mois dernier, Richard Bove a émis une inquiétante mise en garde sur les valeurs bancaires…
L’un des meilleurs analystes des actions bancaires de Wall Street est surpris par le rebond des valeurs financières.
Richard Bove, expert chez Vertical Research, avertit que le marché dans son ensemble est tout aussi dangereux qu’il l’était à la fin des années 1990, et il évoque son envolée – et non les fondamentaux – à savoir ce qui pousse les valeurs bancaires à atteindre des sommets historiques.
« Si rien ne bouge dans l’économie ou en politique ou bien dans un secteur qui créerait plus de volume en termes de prêts ainsi que de meilleures marges pour les banques, alors oui, les valeurs bancaires finiront par s’effondrer », a déclaré Richard Bove lundi dans Trading Nation sur CNBC ». Je pense que le risque sur ces valeurs est très élevé à l’heure actuelle. »
Il n’en faudra pas beaucoup pour déclencher une réaction en chaîne inarrêtable. Nos marchés financiers sont encore plus vulnérables qu’ils ne l’étaient en 2008, et si une crise venait à éclater, elle n’aurait aucun précédent dans l’histoire américaine moderne.
Malheureusement, la plupart des Américains continuent de se laisser berner par les cycles économiques artificiels de boom et de récession que les banques centrales créent. A l’heure actuelle, la plupart des gens semblent avoir été bercés dans un faux sentiment de sécurité, et ils pensent vraiment que tout va bien se passer.
Mais à chaque fois que le marché a connu cette situation, cela s’est toujours ensuite terminé par un énorme krach, et cette période ne fera pas exception à la règle.
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Source: theeconomiccollapseblog – Lire les précédents articles de Michael Snyder
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Egon Von Greyerz: « Les raisons d’investir dans l’or et l’argent physique »
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la surconsommation mène le monde au désastre
Beaucoup de familles dépensent 1000€ et plus chaque année dans les smartphones mais n’ont pas 100€ de nourritures en réserve. Que vas-il arriver lorsque tout ces gens comprendront que leur petit joujou électronique ne se mange pas..
L’abruti ayant pianoté toute l’année sur son smarphone se trouva fort dépourvu quand la crise survenue, pas le moindre burger etc, …
Du Lafontaine au goût du jour en quelque sorte, bien vu!
Les bulles (dettes des Etats, immobilier de luxe, bourse) concernent-elles le reste de l’économie ?
Non, le reste de l’économie n’en a pas vu la couleur, même pas en rêve. Les injections monétaires des banques centrales ne concernent qu’une part limitée des économies. Les injections monétaires que les économies n’ont jamais vu ne peuvent leur manquer. L’explosion des bulles se fera dans l’indifférence générale, avec juste l’arrière-pensée que justice est faite. Quant aux banques, les secteurs à risque étant parfaitement identifiées, elles prendront leurs pertes, jureront ne plus se laisser prendre par le miroir aux alouettes des banquiers centraux et reviendront pleinement à leur activité principale, financer vraiment l’économie.
Quelques traders désœuvrés se jetteront des étages élevés des buildings, quelques Etats feront défaut sur leurs dettes (cure d’amaigrissement qui leur fera le plus grand bien, et à nous aussi, puisqu’ils ne produisent aucune richesse), les bourses resteront durablement basses, revenues au niveau qu’elles n’auraient jamais dû quitter, puis on passera à autre chose.
A ceci près que ceux qui vont éponger les pertes des banques ce sont les clients et les contribuables!
Avec les banques: c’est pile ou face – face elles gagnent et pile tu perds – privatisation des gains et socialisation des pertes!
Ce sera tenté, certes, mais ça ne servira à rien!
Si une banque perd, c’est forcément ses clients qui perdent. Tautologie ou plutôt totologie ?
Tu dis « les bulles exploseront dans l’indifférences générale » !!!
Au mieux : explosion du chômage, baisse des retraites, retrait à la banque limité, baisse des dépenses de la CAF, coût de la vie augmentant de 10 ou 20%.
Au pire : RESET TOTAL
Je pense qu’on aura quelque chose entre deux.
Une baisse des dépenses de la CAF serait une excellente nouvelle. L’Etat n’a pas pour fonction d’alimenter les rentiers sociaux. L’Etat doit être régalien, seulement régalien.
D’ailleurs, c’est précisément pour maintenir le scandale des rentiers sociaux que les banquiers centraux injectent de la monnaie, en rachetant les dettes publiques, argent qui finit en bulle financière. Sans les injections, il y a longtemps que les Etats les plus enfoncés dans le socialisme auraient fait défaut (France, Italie…)
Tout est lié, ne nous y trompons pas. Cette crise est la crise des Etats plus ou moins socialistes en fin de vie, parasites qui survivent de plus en plus péniblement en espérant l’hyperinflation pour finir de détruire les économies qui pourtant les nourrissent. Staline avait eu recours à la même ficelle monétaire en son temps pour éviter, temporairement, l’effondrement économique de son union socialiste monstrueuse et meurtrière. Aujourd’hui, c’est le Vénézuela. Même causes, mêmes effets. Demain, ce sera le tour les pays occidentaux embourbés dans leur socialisme prétendument de marché et leur capitalisme de connivence, gangrène du vrai capitalisme.
Je suis d’accord avec vous. Un point seulement est de mon point de vue non réaliste : »Quant aux banques,… elles reviendront pleinement à leur activité principale, financer vraiment l’économie. ». Quand on a gouté aux gains rapides et aisés sans prise de risque, on ne revient jamais au dur travail et à la prise de risques. La banque de financement est morte, il y a des décennies. Les banques ne financent plus l’économie réelle, elles y ont trop à perdre. Et on passera à autre chose.
Il ne faut pas inutilement noircir le tableau des banques. Certaines font leur boulot très correctement mais sont confrontées à une concurrence gravement faussée par les injections monétaires. C’est également le cas des entreprises saines qui souffrent de l’excès d’offre déflationniste qu’encouragent les injections. Tout le mal vient de la monnaie émise en excès par les banquiers centraux, principaux coupables de la crise à venir.
prions pour ce monde en danger de mort. Il faut se préparer au pire
En lisant l’article ce matin, il me vient une question. Je précise, ce n’est qu’une question à poser à des spécialistes, et non une prise de position (je reste persuadé que la crise finale est tres proche).
Tout les gens qui annoncent la crise, prennent comme base, les périodes précédentes d’avant-crise. Or je me pose la question: pouvons-nous comparer?, car dans les crises précédentes, c’était de l’argent réel des épargnants/investisseurs/banques: quand ils ont perdu, ils ont tout perdu, or aujourd’hui on « joue » avec des billets de monopoly imprimés par les banques centrales, et non du vrai argent. De plus, concernant les crédits, avant c’était aussi du vrai argent des déposants qui était prêté, alors qu’aujourd’hui avec l’effet de levier qui tourne à presque 2%, la dette est quasi totalement artificielle, et ne fait que créer, avec les remboursements, du vrai argent.
Bref si c’est bien ce que je demande, alors la situation actuelle ne serait comparable à rien, et donc pourrait durer..durer…durer
Ce n’est donc pas une question de dette, tout simplement parce que si c’est le système dans son entier qui s’effondre, les prêteurs auront quasiment tous disparu.
Mais celle de la valeur intrinsèque de la monnaie eut égard à sa masse créée.
Si la richesse d’un pays vaut cent et que cette masse est de cent milles, alors cette monnaie ne vaut plus rien.
Si, de plus, la richesse de ce pays, qui compte tout autant son P.N.B., Produit National Brut, soit la production industriel et les échanges marchands qu’elle génère au sein de ce pays, la qualité de ses infrastructures, de la formation de ses habitants, la stabilité politique et ses réserves en métaux précieux, or, argent, platine, si cette richesse réelle ne cesse de décroitre, alors cette monnaie, qui continue d’être surproduite vaudra moins que rien.
Le système ne tient que pour une seule raison et pas plus: nous est fait croire, par un ensemble de personnes et d’institutions, surtout centré aux U.S.A. et de moindre façon, en Europe et en Chine, que tout va pour le mieux et tout s’arrange au mieux.
Il s’agit donc bien d’installer un processus de croyance que, finalement, cette économie globalisée va perdurer éternellement , en traversant juste de petits accros sans gravité.
Le seul problème est que ce système est devenu tellement instable et tend naturellement vers une instabilité si accrue, qu’il devient de plus en plus impossible de cacher cette réalité aux professionnels, et même aux non professionnels.
Or, dès que l’instabilité économique deviendra trop importante, l’affolement gagnera ces professionnels, ceci en raison des dettes qu’ils auront accumulées.
J’imagine que beaucoup voudront récupérer l’argent qu’ils avaient prêter en retardant, le plus possible, de rembourser leurs propres dette.
Voyez-vous le truc de débile?
En effet et vous avez raison, la plus que crise qui vient ne peut être comparer à ce qui avait pu survenir d’antan, tant à cause des masses monétaires hyper-produites, de la généralisation et de la globalisation de ce processus, des interconnections entre prêteurs et emprunteurs où plus personne ne doit savoir qui emprunte à qui et combien, chacun étant, de plus, prêteur et emprunteur, de la déliquescence continuelle de l’économie réelle.
Bien qu’il y ait un léger regain d’activité dû à ce qu’une infime partie de cette masse monétaire soit redescendu sur terre, soit dans l’économie réelle.
Mais cela ne peut durer pour une seule raison, la spéculation s’étant rendu compte que les bourses ne représentaient plus la valeur (là aussi), de la richesse réelle des entreprises cotées, elle quitte donc les opérations boursières pour spéculer sur les matières premières, en faisant naturellement monter leur prix.
Ce qui va logiquement accentuer le coût de la production manufacturière, les entreprises se retrouvant dès lors affaiblies, en faillite, délocalisant là où les paies sont plus basses, vont baisser les salaires et/ou à mettre des gens au chômage.
Quoi qu’il en soit, il y aura encore plus de gens dans l’impossibilité d’acheter, générant encore plus le phénomène décrit plus haut en une boucle rétroactive, ce qui se nomme soit une déflation, soit un ralentissement de la circulation monétaire, c’est la même chose.
Donc, entre les monnaies mondiales qui ne vaudront plus rien, les entreprises H.S., le commerce international dès lors en croix, une classe politique et économique totalement désorienté (même ceux qui croient qu’ils peuvent contrôler ce processus et s’apercevront qu’ils seront dépassés par la situation), voire dans le délire post-traumatique et les banques peu ou prou toutes en faillite…
Donc, entre tout cela, en effet, nous ne nous retrouverons pas dans une situation pouvant être comparer à ce qu’il a pu se passer par le passé (rigolo, non?).
Mais un tel phénomène peut être penser en amont, du-moins s’y préparer au mieux, alors, faites vos réserves, remplissez les placards…
Bonjour Theuric
Merci pour la réponse claire et complète. Je suis totalement de votre avis, quand à la suite des événements.
En plus je pense qu’on assiste aux premiers prémices de la future « panique » avec l’affaire Altice, et je verrais bien son pendant aux USA avec Tesla. On peut aussi penser à l’effet « subprime » avec les véhicules diesels qui ne se vendent plus et donc avec des valeurs de rachat de crédit trop faibles en cas de défaut de paiement.
Mais il est clair aussi qu’en cas de risque de panique, les USA ont déjà le doigt sur le Gros bouton Rouge pour faire diversion et tenter d’éviter l’implosion
L’oligarchie étasunienne ne veut pas perdre la face au-devant de l’histoire, c’est pourquoi elle agace les russes et les chinois qui, eux, détiennent de quoi détruire l’économie U.S., les bons du trésor et le dollar qu’ils ont dans leur caisse.
Il faut bien comprendre que cette oligarchie n’a plus qu’une qualité, celle d’être bien née ou avoir eu une bonne idée au bon moment il y a de cela des décennies.
Pour le reste, c’est le vide cosmique.
Il en est de même en Europe, surtout à l’ouest, à l’est, ce sont les même qu’il y avait en Russie d’Eltsine, Poutine en moins.
Cela pour vous montrer la dimension de ce beau monde.
Personne ne peut dire ni quand, ni pourquoi, ni en combien de temps le système cessera de fonctionner, en quelques heures, quelques jours ou quelques semaines, tout cela est imprévisible.
Allez donc prévoir le temps qu’il fera précisément dans trois semaines, c’est totalement impossible, tout juste est-il possible de dire qu’il fera plus froid ou plus chaud, plus sec ou plus humide, en moyenne, seulement en moyenne et pas plus.
Il en est de même pour l’économie, cela étant dû à l’effet du chaos déterministe, et quand bien même certains voulaient contrôler ce processus d’effondrement, cela ne peut que leur échapper dès que ce système deviendra trop instable.
D’autant plus qu’entre ceux qui ne peuvent voir ce qui arrive, ceux qui ne veulent pas le voir venir et ceux qui croit avoir la maitrise du machin, personne n’agira jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus faire quoi que ce soit, la société étasunienne ayant cessé de fonctionner.
Les militaires n’auront plus qu’à tenter de gérer une population déboussolée ou en colère, voire les deux en même temps.
Les scientifiques et les universitaires faisant tout pour fuir le pays à tous prix.
Vu que l’armée et les universités et centres de recherche semblent encore être à peu près les seuls à fonctionner un tant soit peu.
La seule preuve que nous aurons que ce processus sera perçu comme proche aux U.S.A., ce sera le rapatriement des troupes dispersées hors de leur pays, ce qui n’a pas l’air d’être le cas.
Préparez-vous plutôt à ce qui arrive.
Vous trouverez ici ( http://nouvelhumanisme.hautetfort.com/archive/2017/09/17/de-la-geopolitique-a-la-geostrategie-le-present-de-la-france-5980618.html ) une réflexion sur l’immobilité géopolitique de la France (même si Monsieur Macron gigote, ainsi que quelques conseils et une autre adresse sur mon site où j’y ai réfléchi aux effets les plus délétère en France de l’effondrement de l’économie-monde.
VOICI ce qu un comite d agents invisible infiltré et d hackers , constitué de scientifiques , ingénieurs et technicien nous prédisent … scientifiquement ! ATTENTION CA PIQUE !
Que ceux qui aiment Noel en profite car ça risque d’être le dernier insouciant, de toute façon quand je vois la superficialité des gens je me dis qu’il est temps qu’une bonne claque les reveillent un peu, ça va faire mal on le sait, mais franchement je ne vois pas ce qui peut faire comprendre aux endormis que ce monde, nos modes de vies doivent changer.
Les humains ont besoin de subir une catastrophe pour se reveiller ça a toujours été comme celà alors tant pis pour ceux qui vont avoir un choc monumental quand ça va arriver car incapable de comprendre pourquoi on en est arrivé là. On a beau dire on est tous coupables soit d’avoir été passifs soit complices mais il y a ceux qui savent et qui se preparent comme ils peuvent et ceux qui sont dans le déni et qui seront pris par surprise, d’ailleurs je n’arrive vraiment plus a comprendre comment autant de gens peuvent vivre sans voir ce qui s’en vient, autour de moi j’ai pourtant des gens qui se plaignent de la vie difficile mais pour eux impossible de penser que ça va s’ecrouler ou alors ils ne veulent pas le voir. J’ai beau essayé de les prévenir rien à faire ils ne veulent pas en parler et ça rentre d’une oreille ça sort de l’autre après ils me parlent de débilités ou de banalités. En tout cas je pense qu’il est temps car ce monde n’est plus supportable dans sa misère qui augmentent, 2018 donne vraiment les signes de ce chaos tout se met bien en place plus rapidement.
Moi personnellement je n’en parle plus autour de moi(juste un compte twitter où je relaye pas mal d’info pour mes abonnés), j’ai fait ce que j’ai pu j’ai averti et on ma gentiment ri au nez, donc j’ai ma concsience tranquille.
Mais le plus dur sera quand ca explosera la première chose qui viendra l’esprit de tous ceut qui mon ri au nez c’est que crétin avait raison, et on aurait put attenuer un peut ce grand choc.
Les gens ne veulent pas voir, ne veulent pas y croire, ne veulent rien entendre.
J’essaie surtout d’avertir ceux qui ont des enfants mineurs. Rien n’y fait, rien ,nothing, nada. Les gens écoutent parce que t’es là devant eux mais en réalité ils en ont rien à foutre.
Ce qui me choque ce n’est pas qu’ils ne comprennent rien mais qu’ils n’essayent pas de comprendre.
Vous avez parfaitement raison.
Pour ma part, j’attends de voir ce qui va se passer quand internet et la téléphonie mobile s’arrêteront (voir l’état actuel d’Altice), j’imagine les gens privé de face(de)bouc et de leur imachin, sans oublier toutes les administrations qui ont abandonné les documents papiers pour le tout-internet. Car ce qui est évident c’est que ça va aller très vite. Il suffit d’imaginer ce qui se passera quand les banques seront incapable de gérer les prélèvements automatiques, et donc les faillites en chaines que cela produira.
Comment dire pour que je ne me répète pas?
Déjà, une crise de cet ordre ne touchera pas seulement les U.S.A., loin de là, et hormis la Russie et encore je ne vois pas vraiment quel pays n’en sera pas gravement atteint.
Mais plus que les pays, les monnaies en souffriront si elles ne disparaissent pas pour certaines d’entre-elles.
En revanche, que l’épicentre en soit les Etasunis est logique vu que ce pays fut, pendant des décennies, après la disparition de l’U.R.S.S., l’empire incontesté faisant pluie et beau temps dans le monde.
La situation actuelle est sans issue autre que d’attendre que ce système impériale déjà terriblement affaibli s’effondre sous le poids de ses multiples contradictions internes, dont celles économiques.
Ce qui est frappant c’est d’observer combien les U.S.A. ne sont tournés que vers eux-mêmes, du-moins les économistes traduits sur ce site.
De plus, leur vision des effets d’une telle crise est pour le moins étriqué.
Comme a pu l’expliquer Monsieur Orlov, celle-ci va générer bien plus qu’un seul effondrement économique de ce pays, mais plus sûrement celui de ses institutions les plus fragiles, soit quasiment toutes.
Celles qui semblent tenir encore à peu près debout ce sont l’armée et les centres de recherches et universitaires.
Le reste, de ce que j’ai pu en comprendre, est dans un état de délitement plus ou moins avancé, disons que les deux sus-citées paraissent être les moins désorganisées.
Pour nous, en Union-Européenne, ceux des pays ayant souscrit à l’euro auront leur monnaie nationale qui pourra toujours prendre la relève.
Mais et quoi qu’il en soit, les banques privées auront fait faillite, enfin, presque toutes, ne pouvant savoir la politique suivit par chacune d’entre-elles partout en U.E..
Mais rien qu’en France, je ne sais pas combien resteront debout.
Quand à celles des U.S.A…..