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mardi 22 avril 2025 - 03:33

Et zoom… Uber vire 3 500 personnes en 3 minutes par visioconférence

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Si je consacre ma vidéo du JT du Grenier de cette semaine au choc inflationniste à venir et à la perte importante de productivité liée au respects des mesures sanitaires et autres gestes barrières, je crois que chez Uber, ils savent même dans un contexte dégradé faire preuve d’une exceptionnelle productivité.

Cela a été le cas lorsqu’ils ont viré 3 500 collaborateurs en 3 minutes dans une visioconférence de 3 minutes par le système Zoom devenu à la mode en ces temps de confinement et de télétravail.

Vous remarquerez dans cette vidéo de France 2 qui diffuse un extrait de l’intervention de la directrice des ressources humaines d’Uber, les grandes capacités de comédienne de ladite DRH qui jouait l’un des plus beaux rôles de sa vie !

Pour le reste il ne faut pas être choqué, enfin pas tant que cela !

Nous vivons dans un monde d’une grande hypocrisie, nous voulons tout noter, nous exigeons que tout soit immédiat. Les réseaux sociaux attisent ce qu’il y a de moins bon dans l’homme, alors finalement se faire virer par zoom, ce n’est jamais rien qu’à l’image du naufrage collectif de nos sociétés modernes qui abdiquent tout humanisme, pour exciter les plus bas instincts des sots.

Charles Sannat: « Ubérisation l’autre nom de la précarisation » Uber en Bourse: une belle Ponzi ?

Charles SANNAT

Source: insolentiaeVoir les précédentes interventions de Charles Sannat

10 Commentaires

    • Stuart Mil « Quelqu’un qui achète des marchandises et les consomme lui-même n’apporte rien aux classes laborieuses ; c’est seulement par ce qu’il s’abstient de consommer et qu’il dépense en rémunération directe de travailleurs en échange de leur travail qu’il apporte quelque chose aux classes laborieuses ou qu’il ajoute quelque chose au total de leurs emplois. » La seule chose qui reste aux États est de faire semblant d’acheter leurs obligations en imprimant de plus en plus de monnaie; plus ils s’engagent dans cette voie, moins il est motivant de travailler pour vivre. Si les gens ne produisent pas de véritables biens et services, leur monnaie fiat est sans valeur. Chacun reçoit un bon en or mais il n’y a pas de chocolaterie.

  1. les salariés sont bizarres : ils soutiennent mordicus les hi-tec puis demande un traitement à la Papa des années 80. Youhouuuhh allo ! Salarié c’est un statut CGT périmé, faut se réveiller nous sommes en 2020 à la charnière d’une dépression majeure

    • Yan …Un philosophe disait:  » s adapter a´un monde malade n est pas un signe de bonne santé  »
      Si demain la norme c est de marcher tout nu dans la rue avec une plume dans le cul tu vas t y plier?

      • justement pas puisque que je dénonce l’esclavagisme uber au profit du vrai statut d’un producteur de valeur ajoutée, c’est à dire « Indépendant ». Le statut de « salarié » à la base c’est un statut de protectorat fait pour des personnes handicapées. La finance internationale défendra toujours le salariat car il gagne sur 2 tableaux : payer rien des ouvriers ultra-capable qui pourraient gagner plus à leur compte. Par contre je ré-affirme que celui accepte et promeut de faire uber esclave et qui a défendu ce système doit être cohérent et ne peux s’offusquer de se faire uber licencier, c’est comme acheter une maison en bord d’autoroute et se plaindre du bruit.

  2. Avant de virer, il a bien fallu recruter et les recrutés étaient bien contents de l’être et de toucher leurs salaires. C’est un peu facile de l’oublier pour ne se concentrer que sur un aspect de la situation.

    • Donc le salarié faisait une fleur à son patron en postulant à leur offre d’emploi ?

      On est censé être des « collaborateurs » (ahahah), manifestement le fait de se faire dégager comme une capote usagée, ça ne vous gêne pas plus que ça. 😆

      Sérieux en vous lisant, on se dit que vous êtes fin prêt pour l’esclavage, vous vous y sentirez comme un poisson dans l’eau.

      • Dick butt je n aurais pas dis mieux. y en a qui sont mûrs pour l’esclavage et murs aussi pour se faire pucer comme des clébards

    • +1 ils sont responsables de leur choix. Ils ont tué les taxi en protégeant l’ultra-libéralisme, l’ultra-libéralisme les remercie à sa manière naturelle d’avoir été les idiots utiles

    • effectivement ils sont les capotes usagées, car ils ont accepté d’être des capotes en amont, et en plus des capotes trouées car non professionnelles, faut voir le nombre de plaintes d’usager Uber et faut être une capote triplement usée pour acceptee de se lever à 04 h du mat’ pour faire une client sur 1km tout cela pour quelques euros… ça paye même pas l’usure du véhicule !!! Fait vraiment être d’un amateurisme sans nom pour pas voir quand on perd ou gagne de l’argent en vendant ses services de base, tout le monde sait que ce sont les prestations annexes en stupéfiants et prostitution qui font que la course devient rentable.

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